jeudi 25 février 2010

EN ATTENDANT ! #8 KIM

KIM
Concert EN ATTENDANT ! #8 a la MJC de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire)
20 février 2010

Mary Lee Doo



Summer in Pyla




KIM (Paris)
Genre : Tout est possible
Label : Vicious Circle
Dernier Album : Mary Lee Doo
myspace.com/kimlive

Comment parler en une seule petite page de Kim... Bordelais, la trentaine, auteur d’une vingtaine d’albums tous aussi fous les uns que les autres, et surnommé - avec justesse - le «Beck Français» à ses débuts. Et bien, on va essayer d’être le plus précis possible tout en s’arrachant les cheveux.
D’abord, Kim est VRAIMENT multi instrumentiste, ce qui pourrait être un détail en soi, sauf que le bonhomme est tellement joueur qu’on ne sait jamais vraiment s’il va venir avec sa guitare, son harmonica, sa batterie ou son omnichord : un concert de Kim est toujours une surprise, et il arrive même souvent que, sur un coup de tête, il décide de raconter des histoires et oublie de faire de la musique ! Un type vraiment curieux, dans les deux sens du terme, qui trouve dans tout une bonne raison de faire de la musique : qu’il déniche un synthé pour enfant ou une guitare plus vieille que lui, qu’il découvre un nouveau style de musique ou une gamme exotique, tout de suite il en fait quelque chose. On se souvient de son premier 45 tours, le mythique «Pascal Sevran EP», ou un solo de flûte à bec avait rendu fou de joie les plus intégristes d’entre nous. Car quand on a comparé Kim à Beck au début, c’est surtout parce qu’ils ont commencé à peu près au même moment, au milieu des années 90, avec cette liberté nouvelle de l’époque, cette liberté de mélanger les genres, et la façon de le faire (à l’arrache). De la folk lo-fi avec du hip-hop ? Ok, pas de problème. Du punk cradingue et du disco funky lazer ? On y va. Du blues électrique et de la new wave ? Pourquoi pas ! Passant d’un label à l’autre à la vitesse de la lumière, suivre Kim a été pour les fans de la première heure un jeu de piste impossible : il a fallu qu’il se suicide (pour de faux) en 2005 avec l’album «Kim is Dead» pour toucher enfin un public plus large grâce à l’aide d’Herman Düne et des premières parties de Dionysos. Signé depuis sur le label bordelais Vicious Circle, il a sorti coup sur coup deux albums absolument tubesques («Don Lee Doo» et «Mary Lee Doo») où se croisent tous les talents du jeune homme, entre guitares «white stripes», batterie disco, synthé 80’s, pianos jouets à la Comelade et formule pop imparable : un foisonnement insensé d’idées qui s’étoffe depuis presque 15 ans déjà, et qui semble toujours être le début d’une nouvelle histoire. Quand la curiosité artistique s’associe au talent et que l’enthousiasme ne faiblit pas d’un poil, on aperçoit alors la marque des grands, et ça me donne envie de terminer par trois mots souvent utilisés dans ce programme pour résumer Kim : LA GRANDE CLASSE !

Sources "En attendant !"

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